Les projections sur l’évolution démographique de la population française dans les décennies à venir prévoient une forte augmentation du nombre de personnes âgées, sous l’effet cumulé de l’élévation de l’espérance de vie et du vieillissement des générations nombreuses du baby-boom. Ce phénomène s’accompagnera inévitablement d’une hausse du nombre de séniors dépendants, nécessitant une prise en charge spécifique. Selon les chiffres de l’Agence Régionale de la Santé, la société française comptera d’ici à 2050, 5 millions de personnes âgées de plus de 85 ans, dont près de la moitié sera en perte d’autonomie. Dans ce contexte, l’émergence de l‘habitat inclusif devient une solution innovante pour répondre aux besoins croissants de logement et de prise en charge adaptée des personnes âgées dépendantes.
Un modèle de prise en charge des personnes âgées dépendantes, inadapté
La gestion actuelle des séniors dépendants pose de nombreux problèmes : manque de places et difficulté en EHPAD, difficultés de la prise en charge à domicile pour les aidants et les familles… Alors que nous parvenons déjà difficilement à prendre en charge la question du grand âge et de la dépendance aujourd’hui, il semble tout à fait improbable de penser que notre modèle actuel saura faire face à la forte augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie dans les années à venir. L’enjeu est donc d’anticiper cette hausse et de trouver des solutions innovantes pour traiter avec humanité le grand-âge, en conciliant bien-être des aînés et épanouissement des personnes qui prennent soin d’eux.
L’habitat inclusif, une solution d’avenir dans laquelle les collectivités ont un rôle à jouer
L’habitat inclusif – en tant que réponse à la fois alternative et complémentaire au maintien à domicile et à l’hébergement en institution – s’affirme comme un dispositif d’avenir face à l’accentuation de la dépendance et aux difficultés liées à sa gestion. Les collectivités territoriales sont des partenaires précieux dans la mise en place de telles solutions et leur intérêt à s’engager dans leur développement est évident.
L’habitat inclusif répond à un besoin démographique de plus en plus urgent
D’ici à 2030, 150 000 nouvelles places en logement inclusif seraient nécessaires pour répondre aux besoins des 3 millions de personnes âgées en perte d’autonomie (Rapport Piveteau-Wolfrom). L’habitat inclusif permet donc de répondre à une demande en logements croissante et au manque de place dans les structures classiques d’accueil des personnes âgées. L’implantation des habitats Domani répond donc aux besoins des personnes âgées locales.
L’habitat inclusif – visant à développer un mode de vie collectif, chaleureux et sécurisé – favorise le bien-être des administrés des collectivités, que ce soit celui des personnes âgées dépendantes / personnes handicapées, celui de leurs familles ou encore celui des aidants.
Ce type d’habitat participe à la création d’une synergie locale
Au-delà d’une réponse à un besoin démographique de plus en plus urgent, l’habitat inclusif – comme Domani – répond à une stratégie locale de renforcement de l’attractivité territoriale.
L’implantation de Domani permet tout d’abord de dynamiser l’emploi local avec la mobilisation d’un réseau de professionnels par la création d’emplois locaux stables et de qualité et la mise en place de partenariats locaux (fournisseurs alimentaires, blanchisserie, professionnels médicaux, animations et entretien des lieux de vie…).
La création d’habitats inclusifs permet alors un effet d’entraînement local : les nouveaux emplois maintiennent la consommation locale et permettent de revitaliser les commerces de proximité, favorisant en retour la création de nouveaux emplois. Le modèle de développement en grappes des habitats inclusifs, sur lequel repose Domani, renforce cette émulation et amplifie l’impact territorial de chaque habitat.
Enfin, l’implantation de tels habitats partagés participe à la solidification du lien social local : situés au cœur des villes, ils permettent aux habitants de s’insérer dans la vie du quartier et de la commune, pour déployer ou maintenir des relations sociales, avec le voisinage par exemple.
Comment les collectivités territoriales peuvent-elles aider les structures développant l’habitat inclusif ?
Les collectivités peuvent faciliter le dépôt de permis de construire de projets dans lesquelles une partie est fléchée pour de l’habitat inclusif.
Les collectivités peuvent mettre à disposition un foncier (terrain et/ou bâtiment) municipal citadin pour le développement du projet d’habitat inclusif.
Un soutien financier, en communication, peut également aider à la coconstruction durable du projet.
Les collectivités peuvent également fournir un appui à l’implantation de logements inclusifs sur le territoire en aidant au choix du quartier, en fléchant partenaires locaux associatifs ou publics (le département pour l’aide à la vie partagée, la communauté de commune pour faciliter le développement dans d’autres communes limitrophes…)
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